Un p'tit tour et puis revient
Quelques jours de silence, de retour sur soi, en soi, et voilà que le clavier me fait à nouveau de l'oeil, que les mots me titillent, que mes idées reprennent forme. Je balbutie encore un peu mais qui me connaît y est habitué. En un sens, c'est sans doute moi qui éprouve le plus de difficultés à m'entendre, à m'entendre ainsi. Les années passant sans que rien n'évolue vraiment dans mon petit cerveau devraient m'habituer à ces cycles irrémédiables : un creux, une vague, un creux, une vague. Mais je ne m'y habitue point. J'ai toujours autant honte de ces creux, j'essaye plutôt mal que bien de les colmater avec tout ce que je trouve : des mots vides, des sourires fantoches accrochés sur mon visage, des idées toutes faites. Et puis ça passe puisque tout passe toujours.