Appuyer sur le bouton
Ca a commencé par une bête migraine ophtalmique qui m'a tenue éloignée des écrans durant quelques jours. Puis des journées bien remplies avec mes petites demoiselles m'ont incitée à me coucher plus tôt que de coutume. Enfin, de nouvelles habitudes ont été créées par une envie d'autre chose, concrétisée au fil des soirées par de petits bricolages, par un bouquin qui élit domicile sur l'étagère du bas et m'invite à le lire dans la pénombre du salon avant de rejoindre l'autre, l'officiel, le livre du moment qui m'attend à l'étage près de mon lit, par de la musique que je ré-apprends à écouter sans laisser mon esprit divaguer au gré d'autres occupations.
Et voilà un ordinateur qui découvre la solitude du matin, puis du soir, enfin de la nuit. Et voilà des idées, des envies d'articles sur ce blog qui ne finissent pas en lettres frappées sur le clavier. Et voilà une main qui ré-apprend à ne pas avoir le réflexe d'appuyer sur le bouton d'allumage placé sous l'écran puis sur celui de l'unité centrale à chaque fois que le corps auquel elle est "cousue", comme dirait MissLou, pénètre dans le bureau. Le désir d'écrire, lui, reste intact. Il faut juste qu'il reprenne sa place au sein de journées toujours trop courtes.